debut a ABU GOSH

Ca y est, nous sommes partis. Pendant le voyage en train j ai pense subitement que j avais oublie un de mes medicaments. j ai dit a Monique que finalement je pouvais m en passer pendant 3 semaines. Arrives a Montparnasse je vois une pharmacie premiere surprise mais les parisiens font souvent leur course dans les gares et le stations de metro. Je demande a la pharmacienne en lui montrant ma boite de medicaments et je pouvais lui montrer ma cicatrice elle accepta de me donner mes medicaments. en sortant nous allons dans une librairie pour acheter des cartes postales pour nos petits enfants mais la dame n a pas de timbres alors nous disons non. Vous avez combien de petits enfants . Deux alors elle nous donne deux petites poches de bonbons pour eux. Je ne dirai plus de mal des parisiens. Hier matin arrivee a Roissy. El Al est tout a fait au bout de l aeroport. deux militaires francais en arme barrent l acces. Puis des agents de securite d EL AL nous posent des questions sur nos bagages et nous accordent une note surement. sur un post it dans le passeport et sur les valises. A l attente des passagers beaucoup de jeunes hommes en noir avec une barbe un grand chapeau noir. ils se mettent un petit cube noir sur le haut du front s entourent les bras d une liane noire et prient en se balancant en avant en arriere. Un groupe de pelerins bretons est dans l avion et a l atterrissage ils ne peuvent s empecher d applaudir le pilote. Le font ils du chauffeur de bus qui les amene tous les jours au travail Enfin. Attente pour sortir de l aeroport au controle des passeports et obtention des visas. Maintenant vous avez une carte. Il parait que les controles sont plus stricts a la sortie. Allez comprendre quelque chose. Les premiers impressions a l atterrissage et dans le shirout (taxi collectif) qui nous amene a ABU GOSH ( dorenavant pour ABU GOSH j ecrirai AG ) sont celles d un pays mediterraneen. Luxuriance de palmiers, de lauriers roses, d ifs. On a l impression d un paysage du sud de l Espagne ou du Maroc. Le soir nous arrivons a AG au monastere qui est une enclave francaise depuis le 19 eme siecle don de l empire ottoman a la france. mais je vous decrirai le lieu a notre retour. Accueil par soeur ML, la soeur de notre ami Paul qui devait nous accompagner avec son epouse Genevieve: Donc ne vous inquietez pas si au cours du blog je leur fait des clins d oeil de temps en temps. Nous avons beaucoup de choses a nous raconter et en plus je suis bavard. Repas, complies et nous allons nous coucher au milieu des vignes et des fleurs. Pendant le repas le muezzin nous rappelle combien Allah est grand et il est vrai qu en arrivant nous avons ete surpris par l exuberance de la mosquee avec ses quatres minarets comme Sainte Sophie. C est tout le paradoxe d Israel et on nous explique qu ici a AG on est en zone musulmane. Ce matin nous dejeunons avec trois jeunes femmes, une allemande de Munster une marseilaise qui repart cet apres midi et une jeune parisienne qui travaille a Bethleem a la creche (ne souriez pas) elle ne fait pas Marie ou l ane gris mais elle travaille a l hopital de Bethleem car elle est sage femme. Aussitot nous prenons rendez vous pour nous rencontrer quand nous serons la bas. Tout a l heure nous allona a Jerusalem pour prendre le bus pour Akko autrement dit St Jean d Acre. Amities ou Bises a tous et a tres bientot

Comments

[aulestia]

Beaucoup d'émotion à vous lire! Voilà déjà 20 ans notre voilier était dans le petit port d'Akko: nous y faisions nos courses, nous y vivions et flânions, "côtoyant" plein de chevaliers croisés... !!!

Bises à vous deux

Françoise & Alain

[Avoine]

Avoine c'est Blé noir comme tu la déjà dit dans un précédent blog sur le chemin de la Plata alias Paul et Geneviève .

[Avoine]

Nous sommes ravis que vous soyez bien arrivés . Le message de ce matin au téléphone nous a fait grand plaisir .

Les personnes qui portent le cube et le lien en cuir sont des juifs orthodoxes .

La mise dans le bain du dépaysement s'est fait dès le départ avec la surveillance accrue de l'aéroport et ces personnes . Evidemment, les franchouillards bretons ne pouvaient pas être évités . C'est l'effet groupe où on est plus accaparé par son groupe et moins les yeux ouverts sur l'entourage nouveau .

En attente des commentaires de la visite de Saint Jean d'Acre tant désirée par toi, Alain !